La douleur

Toute douleur, quelle qu’elle soit, doit être soulagée, apaisée.

J’ai rencontré des patients souffrant de migraines répétitives. A chaque crise, c’était le même rituel, quelques jours allongés, dans une pièce sombre, sous anti-douleurs. Pas même l’occasion d’un retour sur soi face à la douleur paralysante. Je ne vous parle pas des lombalgies, des douleurs cervicales, des tendinites chez ces employés de bureau, qui se disaient simplement “ça va passer”.

Que ce soit par l’acupuncture, l’ostéopathie, le yoga, le massage, le Reiki ou toute autre pratique, il est impératif d’agir. Trop de fois, nous nous disons “ce n’est rien, je n’ai pas le temps de m’en occuper, ça va passer”. Mais, non, ça ne passe pas, cela empire.

« Si tu écoutes ton corps quand il chuchote tu n’auras pas à l’entendre crier »

Comme je l’ai déjà évoqué dans d’autres articles l’écoute du corps essentielle. Notre corps nous parle, nos maux physiques sont souvent le reflet d’une émotion enfouie, d’un vécu mal “digéré”. La prise en compte de la première manifestation du mal-être permet d’éviter une dégradation à laquelle il sera plus difficile de remédier par la suite.

Que la douleur soit physique (dans le corps), psychique ou émotionnelle, qu’elle soit récente, enfouie, chronique ou récidivante, elle a toujours quelque chose à nous apprendre, sur notre passé, sur notre présent, peut-être les deux. La soulager, aller au fond des choses, nous promet un futur lumineux.

Aller au fond des choses là où parfois cette souffrance devient insupportable, quand l’on croit que l’on va mourir, plutôt que de prendre un anti-douleur et attendre la prochaine vague.

Parfois, c’est vraiment dur, on a envie de crier, de hurler, de pleurer, de frapper, de se faire encore plus mal, de se mutiler physiquement pour libérer, soulager la douleur que l’on sent, là, dans son coeur.

« Les maux du corps sont les mots de l’âme. Ainsi on ne doit pas guérir le corps sans chercher à guérir l’âme »
— Platon

J’ai rencontré une personne dont le compagnon l’avait quittée. Il lui avait annoncé un jour, de but en blanc, qu’il ne l’aimait plus, qu’il fallait qu’elle se cherche un autre toit car ils habitaient chez lui. Elle est restée encore trois mois car, avec des enfants en bas âge, on ne déménage pas du jour au lendemain, on essaie de créer un peu de stabilité dans la tourmente. Ce jour-là, le coeur meurt, le corps est douloureux, et les trois mois qui ont suivi ont été une des pires expériences de sa vie. Elle s’est éteinte de l’intérieur et son corps aussi a faibli. Elle a gardé la tête haute et le sourire aux lèvres, pour ses enfants. Mais, le soir, dans la solitude, elle se tordait de douleur, le coeur en vrac et le corps décharné.

Accompagnée par sa famille, ses amis, des thérapeutes de tous bords, elle s’est reconstruite, a recréé un univers d’amour et de paix pour ses enfants et elle-même, mais les bases étaient encore fragiles quand elle est venue me voir.

Ensemble, grâce au ThetaHealing™, nous avons identifié et libéré les croyances limitantes qui l’empêchaient de s’épanouir et de retrouver sa puissance de femme.

La douleur qu’elle soit physique ou psychique est une manifestation de notre corps et de notre âme que nous sommes en transition vers quelque chose. Si cette douleur est liée à une maladie (chronique) elle est une invitation à se pencher sur les causes, les origines (“la mal-a-dit”). Plongeons dans les tréfonds de nos entrailles et de notre âme pour nous soulager et avancer!

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