Quelle chose étrange que ce corps…
Grâce à lui, chaque jour nous prenons ceux que nous aimons dans nos bras, nous admirons la beauté du monde, nous entendons le chant des oiseaux, nous sentons les odeurs de la nature qui nous entoure. Il nous permet de communiquer avec les autres mais il nous parle aussi.
Un lendemain de fête trop arrosée, notre tête cogne, notre estomac est retourné, nos muscles sujets aux crampes, notre corps nous informe que notre cerveau manque d’eau, que notre foie peine à filtrer le surplus d’alcool et que la déshydratation a provoqué une fuite de minéraux. Bref, il nous indique que les excès sont nuisibles à notre santé et tente de nous dissuader de recommencer.
Il y a des liens qui s’établissent facilement comme une constipation chronique et un manque de lâcher-prise, un besoin de contrôle permanent. Mais le corps se manifeste aussi plus subtilement. Ainsi, il n’est pas rare d’observer chez les femmes que les infections urinaires révèlent un conflit de territoire dans la relation, une difficulté à trouver sa place, à manifester ses limites. Les affections gynécologiques également sont révélatrices d’une relation déséquilibrée où la femme est en proie à des résistances souvent inconscientes. Une bartholinite ou une mycose à répétition par exemple peuvent être un moyen pour l’âme de manifester son mal-aise à travers le corps.
La maladie (mal-a-dit) de manière générale est une manière pour le corps de nous parler d’un mal-être physique ou mental. Les symptômes que nous ressentons sont les signes que notre corps nous envoie du dérèglement que nous subissons. Traiter les symptômes revient donc à reboucher un trou par lequel s’écoule de l’eau sans rechercher l’origine de la fuite et tout comme l’eau ainsi emprisonnée va chercher à sortir en provoquant plus de dégâts que l’écoulement initial, notre déséquilibre s’empirant, nous risquons des problèmes de santé plus importants. La naturopathie et les médecines alternatives se placent à l’écoute du corps dans une démarche de recherche des causes des symptômes afin de traiter celles-ci et de restaurer l’équilibre. Par exemple, au lieu de prendre un anti-douleur pour traiter un mal de tête, demandons-nous si nous avons mangé quelque chose de particulier, si nous avons bu suffisamment d’eau, si nous n’avons pas subi une contrariété dans nos relations professionnelles ou personnelles que ce mal de tête viendrait nous révéler.
De manière plus subtile encore, on peut se pencher sur les relations entre les émotions et les organes telles que définies dans la médecine traditionnelle chinoise.
Une crise hémorroïdaire est, on le sait, provoquée par une pression exercée sur les veines rectales. Mais peut aussi avoir comme cause un engorgement du foie qui comprime la veine hépatique et gêne ainsi la circulation de retour provoquant une stagnation du sang au niveau du rectum. Pour un soulagement immédiat, un massage viscéral créant une décompression du foie peut être envisagé (avec éventuellement du Reiki), accompagné d’une détoxification du foie par la gemmothérapie et enfin des séances de Theta Healing™ et/ou de Reiki afin de libérer la colère qui est à l’origine de l’engorgement du foie.
La libération des émotions est essentielle pour un bien-être à long terme. Si celles-ci restent emprisonnées dans le cœur et le mental, elles continueront à se manifester dans le corps et à créer des déséquilibres de plus en plus importants jusqu’à ce que nous entendions l’appel.